Quels rôles et quelles missions pour les lycées professionnels demain ?
(journal n°187 du 16 décembre 2017)
Qu’il s’agisse de la réforme de l’apprentissage ou de la remise à plat de la formation professionnelle la question
de l’avenir des LP se pose. Certains pourront essayer de nous rassurer en nous garantissant leur pérennité.
Oui mais à quelles conditions et pour quelles missions ? Nous savons bien que l’apprentissage ne pourra pas
accueillir tous les jeunes qui le souhaitent faute de places disponibles en entreprises ou de volonté des
branches professionnelles de limiter les ouvertures aux besoins du moment et d’un territoire donné.
Pour le SNETAA FO le lycée professionnel doit rester un lieu de formation professionnelle de référence
au-delà de toute forme d’adéquationnisme économique. Il doit continuer à pouvoir accueillir tous les jeunes
qui ont fait un choix de formation professionnelle, sans que celui-ci réponde nécessairement à un besoin local.
Nos formations ont vocation à offrir un horizon national à ceux qui s’y engagent, même si bien souvent c’est la
proximité qui guide un choix d’orientation. L’apprentissage, qui devrait être très probablement confié aux
branches professionnelles, ne répond pas à cette vision. En effet, la taxe d’apprentissage, aujourd’hui dévolue
pour moitié aux Régions serait donnée aux branches qui financeraient les CFA et décideraient seuls ou presque
de la carte des formations par apprentissage.
Cette manne financière assez considérable orientée vers des formations jugées économiquement rentables et
répondant aux besoins immédiats d’un territoire, risque de transformer l’enseignement professionnel public
sous statut scolaire en parent pauvre de la formation professionnelle. L’obligation d’accueil de tous les
publics et la nécessité d’être là pour garantir la sécurisation des parcours professionnels aurait pour
effet d’accroître nos difficultés actuelles rencontrées avec les publics que nous accueillons. C’est bien
un système à 2 vitesses vers lequel nous risquons de nous orienter avec les réformes à venir.
Avec le SNETAA FO nous devons rappeler que les LP sont un lieu d’émancipation des jeunes qui s’engagent dans
la voie professionnelle. Nous formons à la fois le citoyen et le futur professionnel qui doit être libre de
ses choix d’avenir. Si l’apprentissage peut être un choix pour certains jeunes il ne s’inscrit pas toujours
dans cette logique et ne doit pas être présenté comme la seule référence en matière de formation professionnelle
pour les jeunes issus du collège. Pour le SNETAA FO l’apprentissage ne devrait être proposé qu’exceptionnellement
avant une première formation initiale sous statut scolaire.
Il est aussi important de rappeler que les PLP sont avant tout des enseignants avec toute la dimension pédagogique
et éducative que cela suppose. C’est dans ce cadre que nous préparons nos élèves à leur futur métier. Le redire ici
c’est aussi marquer notre différence avec l’apprentissage qui s’inscrit plus dans une démarche de formation et
d’adaptabilité à un contexte local d’entreprise. Soyons fiers de ce que nous sommes et n’hésitons pas à rappeler
pourquoi nous sommes encore aujourd’hui un corps spécifique avec un public, des missions et des établissements
qui le sont tout autant. Nous défendons l’excellence et la réussite pour tous au travers des enseignements que nous
dispensons. Notre principale mission s’inscrit dans une logique laïque et républicaine qui défend l’égalité des
chances et s’adresse à tous.
Angoulême, le 16 décembre 2017,
Henri Lalouette, Secrétaire Académique
Vous avez dit privilégiés ?
(journal n°186 du 16 octobre 2017)
Le SNETAA FO s’est toujours attaché à défendre les conditions de travail et de salaire de ses adhérents. Dans un contexte
électoral particulier entre promesses de fin de mandats et annonces de campagnes, la revalorisation du pouvoir
d’achat était au programme. Toutes les catégories de salariés devaient être concernées. Au-delà des discours
quelle est aujourd’hui la réalité pour les PLP ? La réponse a été donnée le 10 octobre dernier lors de la dernière
manifestation unitaire des fonctionnaires très bien suivie. Non seulement le compte n’y est pas mais les mesures
prises sont vécues comme une injustice par la plupart d’entre nous. Si l’on examine dans le détail la succession
des mesures prises (mise en place du PPCR, petite revalorisation du point d’indice de 1,2% en deux fois (après plus
de 6 ans de blocage et un nouvel gel annoncé pour 2018), nouvelle augmentation au 1° janvier de 0,3% du prélèvement
pension civile, hausse de la CSG de 1,7% en janvier prochain sans garantie réelle de compensation) force est de
constater que les enseignants sont une fois de plus les oubliés du système.
Serions-nous vus comme des privilégiés par nos dirigeants ? Les commentaires populistes et les clichés sur l’enseignant
toujours en vacances ou en grève ne serviraient-ils pas les intérêts de ceux qui veulent se «payer sur le mammouth».
Réduction des vacances, annualisation du temps de travail, transformation des heures supplémentaires en primes,
alourdissement des missions, prise en charge des pu-blics les plus difficiles et du handicap sans les moyens,
accentuation de la pression hiérarchique, voilà ce qui nous est aujourd’hui imposé sans contreparties significatives.
La reconnaissance financière que nous sommes en droit d’attendre est remise aux calendes grecques ou réservée à une
petite minorité sous le vocable douteux de «mérite». Si depuis de nombreuses années notre indice de rémunération
reste bloqué, certains d’entre nous vont même perdre encore du pouvoir d’achat s’ils sont sur la fin de carrière.
Pour eux pas d’exonération de taxe d’habitation, ni de baisse d’impôts à attendre, alors que c’est souvent le moment
où il faut financer les études des enfants partis dans le supérieur.
Ce n’est pas ce qui va favoriser le recrutement de jeunes collègues pour qui à diplômes égaux trouveront mieux ailleurs
que dans l’Enseignement. Et tout cela arrive à un moment où les lycées professionnel sont dans la tourmente avec l’annonce
de la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle, avec les conséquences sur nos conditions de travail
et les réductions de postes que cela pourrait entrainer. Alors décidément non !
Nous ne sommes pas des privilégiés. Pour le SNETAA FO les PLP doivent être reconnus à leur juste valeur et cela passe
par une reconnaissance financière et de meilleures conditions de travail. Le 10 octobre dernier nous étions présents dans
les manifestations unitaires de la Fonction Publique, pour le rappeler. Il faudra probablement nous faire entendre de nouveau.
Angoulême, le 16 octobre 2017,
Henri Lalouette, Secrétaire Académique
La formation professionnelle et le Lycée Professionnel au cœur des réformes à venir
(journal n°185 du 11 septembre 2017)
Au sein d’une académie rurale comme la nôtre les annonces du nouveau gouvernement sur sa volonté de transformer
le pays peuvent parfois sembler un peu floues et inquiétantes. Après l’écriture des ordonnances destinées
à réformer le code du travail, ce qui était une crainte est devenu une réalité. L’inversion de la hiérarchie
des normes est entérinée, le renforcement du pouvoir de l’employeur dans les entreprises privées est acté
et la flexibilité des conditions de travail s’installe. Malgré les efforts de notre confédération Force Ouvrière
qui a permis d’éviter le pire du pire, le compte n’y est pas et la mécanique des réformes est enclenchée.
Maintenant que les ordonnances sont dévoilées nous savons sur quoi nous mobiliser et nous savons que la
vague réformatrice va s’abattre sur notre secteur. Car c’est bien la formation professionnelle qui va être
chamboulée dans les mois à venir. Les bruits de couloir sur le rapprochement LP CFA se font de plus en plus
insistants et l’apprentissage est en train d’être imposé comme modèle incontournable de formation professionnelle.
Si l’on ajoute le possible transfert de l’entière responsabilité de la formation professionnelle et de ses
personnels à la Région, le tableau est dressé. En Nouvelle-Aquitaine nous connaissons tous la volonté du
Président de Région qui souhaite depuis longtemps prendre la main sur l’appareil de formation professionnelle
initiale en transformant nos LP en entités régionales au sein desquelles tous les publics et tous les formateurs
seraient rassemblés. L’objectif affiché n’est pas d’ordre social ou pédagogique mais plutôt politique et financier.
Pour autant le pire n’est jamais sûr et les combats devront être menés pour infléchir les propositions annoncées,
comme a su le faire notre confédération durant l’été à propos de la loi travail.
Avec le SNETAA FO nous devrons tous être concernés et mobilisés pour faire entendre notre voix : celle de ceux
qui croient que la formation professionnelle initiale publique ne se résume pas au tout apprentissage ; celle
de ceux qui pensent que le choix d’un avenir ouvert pour les jeunes ne doit pas être dicté par un besoin territorial
local ; celle de ceux qui pensent que la formation dispensée dans nos LP est un facteur d’émancipation et de réussite.
Faire entendre cette voix c’est à la fois s’engager dans un processus de discussion et se mobiliser dans les
manifestations lorsque nous ne serons pas entendus.
Avec le SNETAA FO nous ne comptons pas participer à l’agitation des syndicats qui prétendent s’occuper du sort
de la voie professionnelle après avoir tout fait pour la saboter jusqu’aux dernières échéances électorales.
Pour le SNETAA FO le sort de la voie professionnelle n’est pas un enjeu électoral, c’est ce qui le définit,
c’est sa raison d’être, ce qui guide son action.
Angoulême, le 11 septembre 2017,
Henri Lalouette, Secrétaire Académique
Un SNETAA FO présent sur tous les fronts
(journal n°184 du 1 juillet 2017)
En cette fin d’année scolaire l’équipe académique du SNETAA poursuit ses actions dans la continuité de ce qu’elle a
engagé tout au long des derniers mois. Les visites d’établissements, les rencontres avec les collègues au
cours de réunions dédiées, les actions de formation engagées, les interventions nombreuses auprès du rectorat
pour répondre aux situations individuelles, le suivi des dossiers avant, pendant et après les CAPA ont marqué
la présence de notre syndicat auprès de vous et des collègues que nous avons convaincus de nous rejoindre.
Le travail engagé va se poursuivre durant une partie des vacances, avec les nominations des TZR, stagiaires
et contractuels. Tous nos adhérents concernés par ces opérations de mouvement pourront compter sur la présence
et l’énergie des commissaires paritaires lors des groupes de travail au Rectorat en juillet et en août.
Nous savons que les enjeux sont particulièrement importants pour les contractuels qui attendent de savoir
s’ils auront un poste à la rentrée. C’est souvent un avenir personnel et professionnel qui se joue. Pour
le SNETAA, l’engagement au service de ses adhérents prend alors tout son sens. Le contact personnel, la
connaissance des situations individuelles sont pour nous primordiaux dans ces circonstances, et c’est souvent
là que nous faisons la différence. Nous ne lançons pas de fausses promesses et dans nos interventions allons
au bout de ce qu’il est possible de réaliser pour trouver une solution à chacune et à chacun.
Au SNETAA l’engagement n’est pas un vain mot. Il est de tous les instants et s’appuie sur les valeurs de
solidarité, de laïcité, de constance et de persévérance dans toutes les actions menées. Dès la rentrée
prochaine, de nouvelles réformes devraient toucher nos LP. Elles pourraient se traduire par de profonds
bouleversements de nos conditions de travail et de nos missions. Le SNETAA, comme par le passé sera à vos
côtés pour dire non à une remise en cause du caractère spécifique de nos établissements et du public qu’ils
accueillent. Il refusera aussi toutes les dérives et les dérèglementations engendrées par la volonté d’accroitre
l’autonomie des établissements. Pour notre organisation le renforcement du pouvoir de décision des personnels
de direction n’est pas souhaitable. Au SNETAA nous ne confondons pas autonomie de l’établissement et autonomie
du chef d’établissement.
Au nom de toute l’équipe académique, nous vous souhaitons à tous de bonnes vacances bien méritées et nous
comptons sur vous, comme vous pouvez compter sur nous.
Angoulême, le 1 juillet 2017,
Henri Lalouette, Secrétaire Académique
Plus que jamais mobilisés !
(journal n°183 du 21 mai 2017)
Le verdict des urnes s’impose aujourd’hui à nous. Les projets politiques annoncés durant la campagne électorale
vont maintenant devenir pour nous des sujets d’actualités brûlants. Développement de l’apprentissage,
autonomie accrue des établissements, pouvoir régional accru en matière de formation professionnelle,
voilà ce qui nous tombe aujourd’hui sur la tête.
Pour autant quel que soit la couleur politique de la future assemblée, le pire n’est jamais sûr. Tout
dépendra aussi de notre capacité de mobilisation et de notre volonté de défendre la formation
professionnelle initiale publique sous statut scolaire, à tous les niveaux : de l’établissement
au Ministère. Chacun d’entre nous doit se sentir concerné pour éviter de subir. Avec le SNETAA FO
nous devons démontrer que nous sommes un maillon essentiel pour l’avenir des jeunes, que
l’apprentissage ne saurait résoudre tous les maux dont souffre la formation professionnelle. Nous
devrons sans doute être force de proposition tout en tenant bon sur nos mandats et nos valeurs. Nous ne
serons respectés que si nous restons fidèles à un principe qu’au SNETAA nous avons toujours défendu le
«ni syndicalisme de refus, ni syndicalisme d’accompagnement». La responsabilité de notre organisation
est grande, comme premier syndicat de l’enseignement professionnel au niveau national et comme acteur
principal au niveau académique.
Notre présence dans chacune des instances où nous sommes représentés : CA, CAPA, CTA, CREFOP, CHSCT
est essentielle et un point d’appui pour les discussions à venir. Nous devrons nous montrer fermes
sur la défense de nos conditions de travail sans pour autant tout rejeter en bloc au risque de nous
voir définitivement marginalisés. Des adaptations de notre appareil de formation en LP sont sans doute
nécessaires mais elles ne doivent pas se faire sans nous ni à notre détriment. Pour les jeunes de ce
pays qui choisissent la voie professionnelle nous devons rester une référence et démontrer que la voie
professionnelle sous statut scolaire a toujours un avenir et ne doit pas dépendre d’une logique centrée
uniquement sur des besoins économiques territoriaux.
La mobilisation et la vigilance seront donc de mise même à l’approche de vacances. Si tel n’est pas le cas,
le réveil risque d’être difficile en septembre. Soyons tous mobilisés et unis avec le SNETAA FO pour la
défense de l’Enseignement Professionnel Publique Initial Public et Laïque sous statut scolaire.
Angoulême, le 21 mai 2017,
Henri Lalouette, Secrétaire Académique
Quand les pyromanes jouent les pompiers volontaires
(journal n°182 du 13 avril 2017)
Les échéances électorales approchant un vent d’inquiétude se met à souffler dans les rangs des syndicats ayant
soutenu le gouvernement sur la durée du quinquennat. Certains semblent découvrir les dangers de la
régionalisation pour les PLP après avoir très largement ouvert la porte au transfert de compétence de
l’enseignement professionnel initial, sous statut scolaire aux exécutifs régionaux. Il est vrai qu’il
est difficile pour les défenseurs du corps unique de bien comprendre de ce fait les enjeux des textes
qu’ils soutiennent.
L’amateurisme dont ils ont fait preuve montre bien, s’il en était encore besoin que l’enseignement
professionnel initial public s’accommode mal d’un syndicalisme attrape tout, sans autre direction que
celle des courants dominants et des intérêts particuliers. Comment comprendre les motivations de ceux
qui aujourd’hui se présentent comme un recours pour des PLP ?
La perspective de rendre des comptes sur leur action ? le besoin d’apparaitre comme des opposants
respectables après une longue période de cogestion ou bien encore transformer l’enseignement professionnel
en annexe du lycée général ? sans doute un mélange de tout cela avec une bonne dose d’hypocrisie réformiste.
La réalité est malheureusement bien connue : seul le SNETAA FO, premier syndicat de l’enseignement
professionnel pour les LP, SEP, SEGPA et EREA, a toujours défendu la spécificité de son secteur et de ses
personnels, les PLP. Il s’est toujours opposé au corps unique, au glissement des LP vers les régions ainsi
qu’à l’apprentissage avant une première formation professionnelle sous statut scolaire.
Pour le SNETAA FO le lycée professionnel doit demeurer une voie de réussite spécifique à égale dignité
avec les autres filières. A ce titre on ne peut que dénoncer la volonté d’orientation massive en seconde
GT, soutenue par ces mêmes syndicats qui aujourd’hui découvrent l’ampleur des dégâts de l’incendie qu’ils
ont contribués à allumer. Si aujourd’hui la menace de fusion LP/CFA existe c’est bien avec la complicité
des syndicats réformistes qu’elle a été rendue possible.
Demain comme hier c’est avec le SNETAA FO que l’enseignement professionnel initial public et ses personnels continueront d’être vraiment défendus.
Angoulême, le 13 avril 2017,
Henri Lalouette, Secrétaire Académique
Le SNETAA FO avec vous, pour préparer votre mutation intra académique
(journal n°181 du 12 mars 2017)
Des choix décisifs s’annoncent pour un certain nombre d’entre nous : titulaires arrivant dans l’académie,
stagiaires en mutations obligatoires, collègues de l’académie dans l’attente d’un rapprochement familial
ou d’une affectation plus conforme à ses souhaits de carrière ou de projets personnels. L’importance de
la formulation des vœux est primordiale. Le SNETAA FO se tient à vos côtés dans ces moments décisifs.
Vous pouvez compter sur un réseau développé de responsables et de correspondants d’établissements à votre
écoute. Pour vous conseiller, vous aider à formuler vos vœux et intervenir en CAPA le SNETAA FO s’appuie sur
l’action et l’investissement de ses huit commissaires paritaires élus aux dernières élections professionnelles.
Vous pouvez les joindre pour qu’ils vous guident dans vos choix et vous communiquent les éléments nécessaires
à votre prise de décision. Pour ceux d’entre vous qui ont un conjoint enseignant dans un autre corps enseignant
je tiens à rappeler que le SNETAA FO appartient à une fédération, la FNEC FP FO, qui dispose dans notre académie
d’une représentation dans toutes les CAPA. En cas de mutations conjointes le lien et la transmission
d’informations entre les commissaires paritaires des différents corps fonctionnent très bien.
Vous trouverez dans ce numéro spécial le calendrier des opérations de mutations, les coordonnées de nos
commissaires paritaires, les dates des réunions conseils organisées par le SNETAA FO ainsi qu’une FAQ pour
vous aider dans la formulation de vos vœux. Pour ceux d’entre vous qui ne pourraient pas se rendre à ces réunions
il est toujours possible de nous joindre par téléphone ou mail pour obtenir un conseil ou vérifier la pertinence
de vos vœux. Bienvenue aux nouveaux entrants et merci aux adhérents de l’académie pour la confiance qu’ils nous accordent.
Angoulême, le 12 mars 2017,
Henri Lalouette, Secrétaire Académique
2017 tous impliqués avec un SNETAA FO plus que jamais rassembleur !
(journal n°180 du 16 janvier 2017)
2017 est à n’en pas douter un nouveau tournant pour l’enseignement professionnel public initial sous statut scolaire.
Notre académie fait partie de la grande région Nouvelle-Aquitaine qui gère l’avenir de nos formations et le
sort des PLP qui les font vivre. Notre futur s’inscrit désormais dans un cadre régional que nous n’avons
pourtant pas souhaité dans sa forme actuelle. Cette nouvelle donne est essentielle pour construire l’avenir
de notre syndicat, le SNETAA FO.
Chacun d’entre nous, adhérent ou en charge de responsabilité syndicale, doit comprendre que notre
développement passera d’abord par une participation syndicale active au sein de son établissement et le
renforcement des liens au sein des sections locales ou académique du SNETAA FO, en liaison avec le
Secrétariat National.
Quant aux problèmes que nous rencontrons ou serons amenés à rencontrer nous ne devrons pas «tout» attendre
du siège national de notre syndicat. Nous avons aussi désormais l’obligation de mieux connaitre les processus
de décision du devenir de nos LP, que ce soit la construction de la carte scolaire, les raisons qui pousse à
l’introduction de l’apprentissage dans nos établissement ou encore la création de campus des métiers, et
ceci dans le cadre de nos mandats.
C’est de cette façon que nous pourrons défendre notre conception de l’enseignement professionnel et
expliquer pourquoi nous refusons une vision de court terme et utilitariste de la formation professionnelle
initiale des jeunes. Dans un monde qui change très vite penser la formation professionnelle n’est
certainement pas répondre à un besoin local et immédiat de main d’œuvre locale. La préparation aux métiers
de demain et l’éducation des futurs citoyens nécessitent des bases solides que nous devons pouvoir transmettre,
en garantissant le cadre national de nos diplômes et l’égalité d’accès aux formations sur l’ensemble du
territoire national.
Ce sont ces préoccupations que nous devons avoir à l’esprit en ce début d’année 2017. Notre section académique
aux cotés de nos responsables nationaux portent ce message.
L’équipe académique et moi-même vous souhaitons tous une année 2017 pleine de projets et de réussite pour
vous-mêmes, vos familles et nos élèves.
Angoulême, le 16 janvier 2017,
Henri Lalouette, Secrétaire Académique