Déjà novembre et tout n’est encore pas réglé dans l’Académie. Les représentants du SNETAA à la veille des congés de Toussaint remontaient encore des postes non pourvus : Biotechnologie à Palissy à Saintes, électrotechnique à Mandela... et d’autres.

Affectés à la rentrée, des contractuels, pour bon nombre, n’avaient rien touché au 28 septembre, et auraient attendu sans l’intervention du SNETAA un acompte fin novembre et une régularisation en décembre. Contact pris avec le Secrétaire Général, un acompte au 1^er octobre a permis à la majorité d’entre eux de percevoir une rémunération, mais pas tous.

Cette fois, c’est directement à la Rectrice que le SNETAA s’est adressé pour que cessent ces situations inhumaines. Si Tout travail mérite salaire ce n’est pas en différé. Aux contractuels, dans vos établissements, n’hésitez pas rappeler qu’ils ont des droits et que le SNETAA défend ces droits.

Des droits, les AESH, en ont. Le 19 octobre, Le SNETAA était avec eux, lors du rassemblement devant le Rectorat. Cela poursuivait l’action de notre représentante, Virginie Guedon en audience à la DASEN 17, quelques jours avant. Les AESH sont traités comme des pions sur un échiquier dont personne ne comprend les intérêts sauf celui de faire croire aux familles que leurs enfants sont convenablement pris en charge.

Mais qu’est devenu l’objectif avoué de la Rectrice l’an passé ? Le « bien-être au travail » !
Les collègues dès la mi-octobre étaient déjà épuisés. Epuisés par des dysfonctionnements dus à la mise en place des familles de métiers. Epuisés par des publics qui arrivent dans les Lycées Professionnels alors qu’ils relèveraient de l’IME ou de l’ITEP. Epuisés aussi par l’arrivée de jeunes en seconde propulsés la veille, par les services d’orientation. Sans second tour en juillet, mesure expérimentale dans l’académie, ces jeunes quand ils ne repartent pas aussitôt causent bien des soucis. Rentrer dans une formation, c’est se projeter dans un métier et cela ne se fait pas en quelques heures. Le second tour de juillet permettait au moins aux jeunes de s’informer, de réfléchir tout l’été à l’orientation qu’on leur proposait.

Au SNETAA, quand nous défendons la formation professionnelle laïque initiale et sous statut scolaire, c’est pour permettre à ces jeunes d’avoir un avenir digne. Digne parce qu’ils ont croisé des collègues qui peuvent les faire accéder à des qualifications reconnues et leur donner l’ouverture d’esprit qui fera d’eux des citoyens, maîtres de leur avenir.

Pour permettre cela, il faut pouvoir être un syndicat reconnu. C’est pour cela que la syndicalisation est importante. A la fois pour que les statuts et les droits de l’ensemble des personnels des lycées professionnels SEGPA et EREA soient respectés mais aussi pour que nous fassions entendre nos voix pour une politique académique volontariste pour la voie professionnelle et pour des Personnels mieux rémunérés.

La Rochelle, 8 novembre 2021,
Bénédicte MOULIN, Secrétaire Académique SNETAA FO

Mercredi 1^er Septembre, pas de professeurs de Maths à Mandela, pas de professeurs de STMS à Jonzac, pas de professeurs de Vente à Ruelle, pas de professeurs de Biotech à Bressuire...

Etonnés au SNETAA, absolument pas ! Depuis la suppression des CAPA, les services sont débordés ! Depuis la réforme de la Fonction Publique, le SNETAA dénonce les difficultés du mouvement à gestion déconcentrée, expliquant qu’un syndicat de terrain comme le SNETAA peut facilement avoir cette proximité qui permet d’ajuster le plus rapidement possible et le plus précisément possible les situations. Rectorat et de surcroit Ministère ne peuvent les avoir qu’en décalage. Le SNETAA connait bien ses adhérents, et tous ces éléments qui illustrent une vie privée, une vie professionnelle et qui doivent être pris en compte quand la mutation arrive, quand l’heure de la retraite sonne, quand le bilan de compétences pointe.

L’an passé, lors du 1^er mouvement sans CAPA, le SNETAA avait déjà alerté sur ces situations. Cette année, la rentrée en Lycée Professionnel, SEP et SEGPA est CATASTROPHIQUE du point de vue des affectations.

Le Ministère termine la gestion des recours de l’INTER fin AOUT. Inacceptable ! alors que le résultat du mouvement de l’intra a été fait en Juin. Sur toute l’Académie c’est entre 25 et 30 postes qui ne sont pas pourvus à la rentrée. Inacceptable ! Les élèves eux, sont là et attendent leurs enseignants pour leur formation.

Mais où sont les enseignants ? Plusieurs types de situations : celles où le Rectorat n’a aucun personnel à positionner. C’est le cas dans de nombreuses disciplines comme en Maths-Sciences, en Structures Métalliques ou en Peinture.

Cette année, c’est 200 postes au concours qui ne sont pas pourvus au CAPLP. Normal ! Quel étudiant est prêt à faire une année de MASTER supplémentaire sans salaire et avec des élèves en responsabilité ? C’est ce que prévoit la réforme du concours. Le SNETAA dénonce l’utilisation par le ministère d’une main d’œuvre quasi-gratuite, à 600 euros par mois. Et quand ils ont le concours, les stagiaires sont envoyés parfois dans des académies où il n’y a pas de poste pour eux, tandis que leur académie les attendait.

Et puis il y a le calendrier à tenir mais intenable sans le maillage d’un syndicat de terrain comme le SNETAA : mouvement inter, recours, mouvement intra titulaires, recours, révisions d’affectations, TZR, contractuels. Nous comprenons d’autant plus les difficultés des personnels du Rectorat. Voudrait-on effacer les DPE ?

Au SNETAA c’est avec pugnacité que les équipes du National et celles des Académies œuvrent tous les jours, depuis février pour défendre les droits des collègues, en communiquant avec les différents services du Rectorat. Suite aux recours des syndiqués du SNETAA, la quasi-totalité a obtenu une modification de sa situation et depuis les contacts permettent de faire évoluer encore les affectations.

Aujourd’hui le SNETAA continue de dénoncer les situations difficiles des collègues sans poste et des professeurs sans collègues.

Pour assurer la défense de nos intérêts, PLP, CPE, Contractuels, AED ou AESH, rejoignez le 1er syndicat des établissements d’Enseignement Professionnel.

La Rochelle, 10 septembre 2021,
Bénédicte MOULIN, Secrétaire Académique SNETAA FO

Au Conseil National du SNETAA FO, d’AGDE, Pascal VIVIER, notre Secrétaire Général a rappelé la ligne du SNETAA à propos de la réforme de la voie professionnelle et de la réforme de la Fonction Publique. Si certains, parmi nos adversaires syndicaux, lors de la dernière campagne des élections professionnelles, ont voulu faire croire que lorsque le SNETAA disait « cette réforme n’est pas la nôtre » il la soutenait, ils en sont pour leurs frais. Nous sommes opposés à cette réforme. Le SNETAA a participé aux réunions de travail avec le Ministère et la DGESCO jusqu’au bout pour arracher des améliorations mais sans rien signer.

Et des victoires, nous en avons eu au National comme dans les Académies, sur la réforme et sur bien d’autres sujets : 1250 postes sauvés. C’est le SNETAA qui les a obtenus.
Enseigner en BTS, c’est dans le statut des PLP. Cette année-là, le ministère avait acté pour 16 postes. En 2021, au niveau académique, le SNETAA n’a eu de cesse de revendiquer ce droit et le Rectorat a fini par écrire clairement que « les PLP seraient prioritaires sur les postes de BTS ».

Nous sommes en pleine période de corrections. Quand le ministère a octroyé 5 euros de la copie de bac, c’était seulement pour les bacs généraux. Qui s’est battu pour obtenir que cela soit pour toutes les copies quelques soient les séries : le SNETAA.

Qui pendant cette pandémie a demandé à ce que les élèves, sans aucune mise en danger, reviennent rapidement sur site afin qu’ils ne perdent pas le geste professionnel, encore le SNETAA.
Si en Juillet, dans l’Académie les collègues profs principaux de 3ème SEGPA vont enfin percevoir la part ISOE modulable de la prime d’orientation, c’est par la pugnacité répétée du SNETAA au Ministère et au Rectorat. Merci à Jean-Paul GARRIBOTTO qui s’est saisi du dossier pour le SNETAA académique.

Je ne ferai pas ici la liste exhaustive de tout ce que nous avons gagné parce que le SNETAA FO sait de quoi il parle quand il parle des PLP. Le SNETAA, c’est le syndicat de terrain des PLP. Lors des recours, le SNETAA a su encore le montrer en défendant des situations individuelles, de par son réseau de référents dans les établissements. Quasiment tous les dossiers que nous avons évoqués sont partis à l’arbitrage, chez la Rectrice, signe d’une réponse possible à apporter. A l’heure où j’écris cet édito, les services n’ont pas communiqué sur les résultats de ces recours. Les services sont débordés. Avec la fin des CAPA, c’est un travail titanesque qui les submerge pour permettre avec nos interventions d’améliorer la situation des collègues.

Les dernières convocations tombent et les collègues sont épuisés. Chacun va pouvoir partir en vacances, bien méritées. C’est ensemble que nous continuerons de montrer aux nouvelles promotions d’élèves, qu’elles ont fait le bon choix : celui du Lycée Professionnel et de la Formation Professionnelle initiale publique et laïque sous statut scolaire. Si par « nécessité de service», vous avez besoin de nous contacter durant l’été, n’hésitez pas à le faire et reportez-vous aux contacts SNETAA FO qui restent à votre écoute durant l’été. Vous les trouverez en fin de journal.

La Rochelle, 8 juillet 2021,
Bénédicte MOULIN, Secrétaire Académique SNETAA FO

Mars, dans l’Education Nationale, ce n’est pas en premier lieu le mois du printemps, c’est le mois de la mobilité. C’est au début de ce mois que les résultats du mouvement inter académique s’affichent et vers le 15 que le serveur ouvre pour le mouvement intra académique. Cette année, le serveur de notre académie sera disponible à partir du 18 Mars.

Jusqu’à la réforme de la Fonction Publique pour les Commissaires Paritaires, Mars était la phase 1 de l’accompagnement des collègues autour de leur mutation. Aujourd’hui plus de CAPA. L’accompagnement du SNETAA auprès des collègues, s’est intensifié et s’est développé dans le temps. Si jusqu’en 2019, le mouvement s’étendait jusqu’à la mi-juillet et avait une phase d’ajustement fin Août, l’an passé le SNETAA a accompagné des collègues jusque mi-Septembre auprès des services du Rectorat afin de faire entendre leur situation et de leur permettre ainsi, comme aux élèves de travailler dans les meilleures conditions.

Constat : les services du Rectorat totalement débordés ! Les personnels du Rectorat, très disponibles - le SNETAA les remercie -, ont tenté d’améliorer des situations. Mais que pouvaient-ils faire sans le maillage du SNETAA qui d’établissement en établissement connaît les besoins et permet d’adapter les situations. Avec le SNETAA FO, c’est plus d’une dizaine de solutions qui a été trouvée, l’an passé au bénéfice des collègues concernés.

Dans nos déclarations et nos interventions lors de réunions avec l’Administration, le SNETAA n’a eu cesse de demander le retour des CAPN et des CAPA. Le SNETAA national est même allé jusqu’à demander un service pleinement dédié aux PLP.

Aujourd’hui le Rectorat pour tenter de pallier aux décisions ministérielles met en place des groupes de travail autour de la RH (direction des ressources humaines) de proximité et du bien-être des collègues. Mais ce dont ont besoin en 1^er lieu les personnels, c’est un respect de leur statut, une rémunération digne de leur formation et des compétences qu’ils développent auprès des élèves et enfin et surtout un respect de l’évolution de leur carrière, non pas à travers les rendez-vous PPCR qui fonctionnent avec des quotas mais à la lumière de leur travail quotidien auprès des jeunes qui leur sont confiés. Ils ont besoin du soutien de leur Administration pour exercer leur mission.

Alors oui, le SNETAA FO cette année encore défendra les collègues (qui feront appel à lui) aussi bien pour le mouvement inter que pour le mouvement intra.

Une question, une interrogation, un doute, une information,... rapprochez-vous du représentant syndical de votre établissement, de la secrétaire académique du SNETAA ou des commissaires paritaires du SNETAA FO. Ils seront là pour vous conseiller, vous soutenir, faire valoir vos droits et vous représenter auprès de nos instances académiques.

La Rochelle, 1^er mars 2021,
Bénédicte MOULIN, Secrétaire Académique SNETAA FO

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Ainsi cette nouvelle année s’ouvre sur une situation de COVID qui met l’ensemble de la communauté éducative à mal entre les différentes continuités pédagogiques mises en place dans les établissements et les directives ministérielles difficiles à faire appliquer dans notre Académie notamment en Charente Maritime, où récemment la DASEN refusait de mettre à l’isolement les enseignants du BTS EEC Etude et Economie de la Construction du LP de l’Atlantique à Royan alors que les directives gouvernementales sont claires : avec 3 cas simultanés dans une même classe, c’est fermeture administrative de la classe et mise à l’isolement des Enseignants.

Une nouvelle fois, le SNETAA est intervenu et a permis l’application des textes. C’est avec la vigilance de chacun de nos syndiqués que nous pouvons les faire respecter. Qu’ils en soient remerciés !
Le respect des textes. Il est primordial en ce mois de Janvier car les propositions de DGH sont de retour, avec les heures complémentaires et la mise en place de la transformation de la voie professionnelle, soyons très vigilants pour nos structures.

Le SNETAA FO s’applique à être au plus proche des collègues pour analyser ces DGH, colonne vertébrale des établissements. Cette année c’est par de nombreux rendez-vous en visioconférence, que le SNETAA permet aux collègues de vérifier la juste application de ce qui est dû aux établissements.

Cependant, comment être au plus juste quand en amont, le Rectorat ne tient pas parole. L’an dernier lors de l’arrivée de Madame La Rectrice, elle nous avait dit qu’elle serait vigilante sur les DGH des Lycées Professionnels. Mais aucun dialogue autour de la fermeture des dernières GA prévue dans l’académie ! Aucune communication sur la mise en place de la dernière phase de la transformation de la voie professionnelle, qui va pourtant supprimer 20 postes chez les PLP ! Rappelons que notre Académie ne compte que 31 lycées professionnels. Il semblerait à moins que le ratio soit incroyablement élevé et cela sans aucune discussion avec les organisations syndicales dans le cadre du comité de suivi de la transformation de la voie professionnelle. C’est parce que dans la demande d’audience à la Rectrice, le SNETAA a soulevé ce point qu’un comité va être réuni. C’est bien tard, alors que tous les établissements planchent déjà sur les répartitions ! 20 postes qui disparaissent pour laisser place à 11,88 équivalent temps plein en Heures Supplémentaires Année (HSA).

Pour leur pouvoir d’achat c’est une revalorisation du point d’indice que veulent les collègues, pas des heures supplémentaires destructrices de postes privant des élèves d’Enseignants au meilleur de leur forme et non pas désabusés face à un nombre considérable d’heures hebdomadaires !
De même, qu’est devenue la RH de proximité qui devait permettre d’aider les collègues de GA qui se retrouvent en mesure de carte scolaire ? Quand deux collègues partent à la retraite et que leurs postes sont supprimés, ce n’est pas un moindre mal, c’est une calamité pour les jeunes qui nous sont confiés.

Alors parce que la rentrée se prépare déjà aujourd’hui et que sa préparation se poursuivra jusque fin Aout, restons vigilants et mobilisés. Avec le SNETAA, poursuivons le suivi des dossiers et exigeons d’être entendu par notre Administration pour défendre les moyens attribués aux Lycées Professionnels, aux SEGPA, aux EREA et pour que les PLP puissent avoir les postes conformes à leur mission.

La Rochelle, 22 janvier 2021,
Bénédicte MOULIN, Secrétaire Académique SNETAA FO