- AP n°587
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- Mutation des contractuels, documents et dates
sur la page Mutation.
- La dernière lettre Info Flash, spéciale DHG.
- DHG, les LP dans la tourmente de l'arbitraire de quelques chefs d'établissement
(par Bénédicte Moulin, Secrétaire Académique)
A la veille des départs en congés, sachant qu’habituellement les DHG doivent être remontées au rectorat
avant les vacances de février, nombreux ont été les collègues à contacter le SNETAA FO par le biais des
visioconférences ou par mail afin d’exprimer leur étonnement entre les textes et ce qu’ils pouvaient lire
sur les DHG.
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En effet, nous avons découvert que certains proviseurs s’autorisent des petits arrangements avec les
heures complémentaires de Bac, avec le chef d’œuvre du CAP, avec les classes mixtes et bien d’autres
déconvenues, qui finissent par être significatives.
Les textes existent. Les élèves ont droit à leur quota d’heures dans toutes les disciplines et les
collègues ont droit à des conditions de travail prévues par ces mêmes textes. C’est ce que nous avons
rappelé ce 04 février au Secrétaire Général lors de l’audience, qu’il nous a accordé durant 1h15
accompagné de la DAFPIC, de la DRH et du service des moyens. Alors, si vous avez de sérieux doutes que
dans votre établissement, ces conditions ne sont pas respectées, prenez dès maintenant des informations
sur notre site internet ou contactez le SNETAA FO, et
intervenez immédiatement.
C’est dès aujourd’hui que se jouent les conditions de la rentrée 2021. Alors agissez avec le SNETAA FO.
- Mixité des publics, DHG et heures d'enseignement
(par Henriette Meunier, membre du Bureau Académique)
Cher adhérent, si tu n'as pas été sollicité par ta direction pour "faire" de la mixité de publics, cela ne
devrait pas tarder !
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De quoi s'agit-il ?
Il s'agit de "réserver" quelques places pour des Apprentis dans nos Terminales, voire nos premières
professionnelles ! Cela peut aussi se faire dans nos classes de CAP !
On vous dira : "certains de nos élèves vont partir en apprentissage ; ce serait bien de les garder chez
nous !"
Problème de taille : ces "Apprentis" ne comptent pas dans la DHG ; or, comme chacun sait, la
DHG, ce sont nos postes ! Donc si on vous dit qu'accueillir des apprentis sauvera le lycée professionnel,
très clairement, on vous ment ! En plus d’être professeur de lycée professionnel, nous devenons formateur
pour le CFA !
Nous devons donc, et la liste n’est pas exhaustive :
◦ adapter notre plan de formation à la présence des Apprentis (20 semaines environ)
◦ si possible, ne pas faire des notions nouvelles en leur absence ; impossible pour les enseignants qui ont
peu d’heures et beaucoup à faire, soit tous les enseignants...
◦ compléter leur formation (en Maths/sciences, Français/Histoire-géographie, Langues) durant l’année.
On pourrait penser que le surcroît de travail demandé serait rémunéré ! Pas du tout, c’est du bénévolat !
Nous devons 35 heures aux Apprentis ; donc, quand ils sont présents, vu que nos terminales sont à 31h,
nous devons faire 4 heures de plus avec eux. Ceci concerne les collègues d'enseignement général. Sur 20
semaines, cela fait 80 heures de plus à assurer (pour une classe de terminale). Mais attention, ces heures ne
sont pas comprises dans notre service "normal" de "18h+2h" ; ce sont des heures à assurer pour le CFA (autre
employeur), ce qui signifie bulletin de salaire à part ! Ces heures ne sont pas considérées comme des heures
supplémentaires, elles donnent donc lieu à tous les prélèvements habituels et sont fiscalisées ! Par contre, c'est
une surcharge de travail importante.
Cerise sur le gâteau, si vous acceptez la mixité de public, vous devrez demander une autorisation de
cumul à la Rectrice (comme si vous étiez vraiment demandeurs…), fournir votre plan de formation ainsi qu’un
CV et une copie de vos diplômes au CFA ! Comme si être en poste dans un lycée professionnel ne suffisait pas !
La bonne nouvelle, il faut bien qu'il y en ait une parmi tout cela : RIEN ne vous OBLIGE à faire les
heures "en plus" rémunérées par le CFA, ni à voter "POUR" la mixité de public au CA (si celle-ci est mise
au vote ; le Chef d'Etablissement a de plus en plus de pouvoir). Vous pouvez dès le départ dire que vous
n'êtes pas d'accord et que vous refusez le surcroît de travail engendré par la mixité. Nos services,
calculés sur 18 heures, et finalement à 20 heures effectives, sont déjà assez conséquents !
Ce sera plus compliqué à mettre en place si toi et tes collègues refusez d'entrer dans leur jeu !
Cette année, 20 postes de PLP ont été supprimés dans notre académie, et 12 sont compensés par des HSA !
N'hésite pas à contacter un des responsables académiques du SNETAA FO si tu souhaites davantage
de précisions.
Pour le SNETAA, il faut promouvoir un enseignement public et laïque de la formation professionnelle initiale
sous statut scolaire.
- Le monde avec les DHG
(par Stéphane Contamines, membre du Bureau Académique)
Ce début d’année s’est accompagné de l’arrivée dans nos établissements des DHG (Dotation Horaire
Globale). Celles-ci, avant d’être adoptées en Conseil d’Administration, doivent être discutées en Conseil
Pédagogique et Commission Permanente, ce sont les directives du Rectorat, dans le cadre de la préparation de
la rentrée 2021.
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Comme chaque année, ce moment tant redouté est pourtant si important !
Les Chefs d’Etablissements profitent de ce moment pour répartir les heures souvent à leur bon vouloir
pour ne pas dire copinage ! En effet qui fera de la Cointervention, du Chef d’oeuvre, de l’AP et à qui seront
distribuées les heures complémentaires ?
Bien évidemment il y a des grilles, bien évidemment on doit adapter aux réalités locales mais en aucun
cas répartir les heures en fonction des affinités. Il y a des textes !
Vous avez dans les établissements des experts de la DHG, d’autres qui n’y comprennent pas grand chose... et,
au SNETAA, on les comprend !!!
Aussi, la vigilance est de rigueur ! Toute l’équipe académique du SNETAA reste à vos côtés pour des
éclairages, des précisions et pour vérifier vos dotations si vous le souhaitez !
Cette réforme comme nous le rappelle notre Secrétaire Général Pascal Vivier "n’est pas la notre", mais
nous mettrons tout en œuvre pour préserver l’emploi !
- Infos sur la DHG
(par Jean-Luc Germaneau, membre du Bureau Académique)
La Dotation Horaire Globale est le volume d'heures attribuées par le Rectorat à un établissement scolaire
pour fonctionner. Il dépend de la structure de l'établissement (formations, nombre de classes et nombre d'élèves).
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Ce volume horaire est composé de deux parties : le nombre d'heures postes (HP), qui va déterminer le
nombre de collègues en poste fixe dans l'établissement, et le nombre d'Heures Supplémentaires Année (HSA),
que devront se partager les collègues en poste fixe.
Statutairement, le nombre d'heures qu'un enseignant doit assurer devant élève est de 18h. Il ne peut
cependant pas refuser deux heures supplémentaires, soit 20h. Cette année, le Rectorat a clairement demandé
aux Chefs d’Établissement de "faire remonter" un nombre d'HSA beaucoup plus important que les années
précédentes. Cette demande implique la disparition d'un certains nombres de Blocs de Moyens Provisoires (BMP),
occupés par des TZR ou des contractuels.
Lorsque la structure de l'établissement, les HP et les HSA sont connues, commence alors le travail de
répartition de ces heures entre les différentes disciplines, tout en tenant compte des heures dues aux élèves pour
chaque matière dans chaque formation. Cette répartition donne au final le nombre de postes fixes dont
l’établissement a besoin pour fonctionner.
Lorsque les textes indiquent des heures complémentaires (en Bac Pro par exemple), ces heures sont
distribuées en fonction des projets des équipes pédagogiques, ou, parfois, pour compléter le poste d'un collègue
en sousservice. C'est à ce moment que le Conseil Pédagogique prend toute son importance. La composition du
Conseil Pédagogique (article R421-41-1 du Code de l’Éducation) est faite avec des membres de droit :
coordonnateurs de discipline et un Professeur principal par niveau et CPE. L’équipe pédagogique peut proposer,
dans les 15 premiers jours après la rentrée, sa composition du Conseil Pédagogique. Saisissezvous de cette
possibilité de désigner une partie des membres du Conseil Pédagogique.
Le Conseil Pédagogique se réunit, débat et s'accorde sur une répartition des HP et des HSA. C'est cette
répartition qui est proposée à la Commission Permanente, instance émanant du Conseil d'Administration, qui
l'étudiera, la votera à titre consultatif ou non pour la proposer au Conseil d'Administration.
La première répartition est une proposition du Chef d’Établissement (qu'il peut avoir validée avec le
Conseil Pédagogique), et c'est cette répartition qui est proposée au vote au CA. Seule la répartition est votée au
CA, et non pas la DHG, comme on l'entend souvent.
Si la répartition proposée au vote obtient une majorité de voix, c'est elle qui sera "remontée" aux services
du Rectorat.
Dans le cas où la répartition proposée n'obtient pas le nombre de voix nécessaires à son adoption, le Chef
d’Établissement doit proposer une autre répartition, différente de la première. Les enseignants peuvent aussi
proposer leur répartition, le Chef d’Établissement ne pouvant pas alors refuser cette présentation. Il faut alors
repasser par un Conseil Pédagogique, puis une Commission Permanente.
Voter contre la répartition proposée par le Chef d’Établissement, c'est aussi montrer que le volume horaire
n'est pas, au regard des enseignants, suffisant pour un fonctionnement correct de l'établissement.
Enfin, rappelons que ce volume est donné en fonction de la structure de l'établissement, et que cette
structure peut évoluer très rapidement entre le moment du vote de la première répartition et la fin de l'année
scolaire.
Une répartition votée en février peut se retrouver incompatible avec la structure du mois de juin (par
exemple parce qu'il y a au final plus d'élèves que ceux prévus par le rectorat ou qu’un enseignant prend un temps
partiel).
Alors n’hésitez pas, contactez l’équipe du SNETAA afin que nous puissions vérifier vos DGH et qu’en cas
de gros soucis nous contactions le Rectorat.
- Le BO n°5 du 4 février 2021 précise les conditions
de délivrance de l’attestation de réussite intermédiaire et propose un modèle.
- De nouvelles modalités d'évaluation pour l'EPS en Bac Pro
sont parues dans le BO n°4 du 28 janvier 2021.
- Le Rectorat octroie 35 h sur la DHG pour la classe de troisième.
Demandez les 3 h supplémentaires à votre chef d'établissement, il les a eu dans sa dotation !
- Info stagiaires : un oral de 30 minutes
aura lieu du 6 au 8 avril et du 26 au 30 avril 2021 à Poitiers.
- Les échos de l’ASH : Prime de PP en SEGPA !!!
(par Jean-Paul Garribotto, membre du Bureau Académique)
Depuis plus de trois ans le SNETAA de l’Académie de Poitiers a entamé une discussion avec le Rectorat à
propos du non versement de l’ISOE part modulable pour les professeurs principaux des classes de 3ème
et de 4ème SEGPA. Depuis plus de 3 ans le SNETAA de l’académie de Poitiers, relayé par le SNETAA
National, intervient au Ministère.
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La circulaire du 18/11/2020 entérine enfin, une partie de notre demande : L’ISOE part modulable sera versée aux
PP de 3ème, non seulement à ceux de l’année de 20/21 mais aussi à ceux de 19/20.
Depuis la parution de cette circulaire, on est dans l’attente... Le 14 décembre 2020, un mail de ma direction
m’a informé que la décision de la mise en application de la circulaire, dans l’académie de Poitiers était
en cours d’arbitrage... et depuis on est toujours dans l’attente, mais il faut faire quelque chose... Alors
j’interpelle «BÉNÉDICTE...» :
«JP : Bénédicte, ma S3 Bénédicte, ne vois-tu rien venir ?
B : Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie.
JP : Ne vois tu pas notre chêne institutionnel qui «glandoie» ?
B : Même pas, je vais être obligée de monter là-haut, voir si l’arbitrage pour la mise en application
de cette circulaire est finie. Mais attends...
JP : Attendre, je ne fais que ça... Mais je n’attendrai plus très longtemps !!
B : Mais nos arbitres du staff académique vont bien finir par répondre.
JP : Nos arbitres... ils sont à la 3eme mi-temps !?! Et à «Perrault Charles» attends...
B : Je vois que ton impatience te monte à la tête.
JP : Certes.
B : Je vois une grosse poussière venant de ce coté-ci.
JP : Encore un nuage pour nous enfumer !!!
B : Hélas, c’est un troupeau de mouton.
JP : Mais nous on n’est pas que des moutons, nous allons demander audience. Nous n’allons pas nous
laisser tondre ?
B : Soit ! Audience sera demandée pour que lumière soit faite et nous ne manquerons pas de tenir
informées toutes les personnes concernées.
JP : comme d’habitude, donc à suivre...»
Comme vous pouvez le constater, rien n’est jamais acquis et d’autant plus de nos jours où il devient de plus
en plus difficile de faire valoir nos droits.
C’est pourquoi le SNETAA FO, reste plus que jamais le 1er syndicat de la formation professionnelle,
pour défendre vos intérêts, et où que vous soyez, vous pourrez toujours compter sur le Syndicat National
de l’Enseignement Technique Action Autonome.
Voici une info de dernière minute qui nous arrive juste avant la mise en ligne de notre journal. Nous
venons d'apprendre, ce jour, que la troisième mi-temps est terminée, nos arbitres ont rendu enfin leur
verdict. Il est demandé aux directrices et directeurs de SEGPA de l'Académie de faire remonter les noms
des personnes qui ont assuré la mission de PP pour l'année 2020-2021 et l'année 2019-2020.
Il ne vous reste donc plus qu'à vérifier que votre nom a bien été saisi si vous êtes concerné, sachant qu'il
n'y a qu'une seule prime d'attribuée par classe de 3ème et qu'en règle générale il y a deux PP
par section. N'hésitez pas à nous contacter, pour tout problème qui pourrait survenir.
Prenez soin de vous et de vos proches.
- Les PLP détenteurs du 2CA-SH ont attendu 3 années pour obtenir en équivalence le CAPPEI
(par Françoise Bureau, membre du Bureau Académique)
La création du CAPPEI commun aux enseignants du premier et second degré par le décret de février 2017 donnait uniquement
l’équivalent au CAPA-SH du premier degré et non au 2CA-SH pour les PLP du second degré.
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Toutefois ce décret précisait que les enseignants détenteurs du 2CA-SH avaient la possibilité d’obtenir le CAPPEI
en préparant un module complémentaire. Le SNETAA a toujours contesté cette discrimination et enfin au bout
de 3 ans le SNETAA et les PLP obtiennent gain de cause par le décret 2020-1634 du 21 décembre 2020 qui accorde de plein droit le bénéfice du CAPPEI
aux titulaires du 2CA-SH.
Le SNETAA avait aussi demandé et insisté durant ces trois années d’attente, d’offrir la possibilité aux enseignants
exerçant déjà auprès des jeunes en situation de handicap, la validation du CAPPEI par la VAE. C’est chose faite
aussi par l’arrêté du 21 décembre 2020 : «Les candidats doivent justifier de cinq ans d’exercice en tant qu’enseignant
dont trois dans le domaine de l’enseignement adapté ou de la scolarisation des élèves en situation handicap».
Le CAPPEI présenté par la VAE sera obtenu par décision d’un jury composé de trois personnes :
◦ un IEN chargé de l’adaptation scolaire et de la scolarisation des élèves en situation de handicap ou un IA-IPR
en charge d’une mission pour l’adaptation scolaire et la scolarisation des élèves en situation de handicap ;
◦ un IEN chargé de l’enseignement du premier degré ou un IA-IPR de discipline ou un IEN de l’enseignement général
ou technique ou d’un directeur académique des services de l’EN ou son adjoint ;
◦ un enseignant spécialisé du parcours de formation, suivi par le candidat.
Le candidat devra élaborer un dossier portant sur sa pratique professionnelle. La présentation du dossier sera de
15 min suivie d’un entretien de 45 min avec le jury.
La prime transitoire qui avait été maintenue pendant quatre ans pour permettre d’obtenir le CAPPEI, ne sera plus attribuée à
la rentrée 2021 pour ceux qui n’ont pas le CAPPEI. (Toutefois on s’assurera auprès du Rectorat de la mise en place de la
VAE cette année si non le report de la prime devra être prorogée). Les PLP de l’Académie de Poitiers exerçant en SEGPA,
en EREA, pourront donc bénéficier de ces nouvelles dispositions.
- DGH : Dotation globale horaire
(par Henriette Meunier, membre du Bureau Académique)
Nous voici en janvier, et avec la galette, arrivent aussi les DGH dans les établissements, souvent beaucoup moins digestes !
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Soyons vigilants : le Rectorat donne un montant d’heures global, à vous de faire les calculs détaillés pour savoir si vous
avez les heures que vous devez avoir !
Premier point important, le chef d’œuvre en CAP ! Les 3 heures doivent être doublées quel que soit l’effectif et
comme il est dans les enseignements professionnels (voir grille du
JO du 20 décembre 2018),
ces heures doivent être données par section. Donc, si vous avez un regroupement de deux sections (Peinture et
construction Bois, par exemple), vous devez avoir 12 h de Chef d’œuvre et non pas 6.
Deuxième point, les heures complémentaires : leur calcul dépend des effectifs prévisionnels du Rectorat. Par exemple,
pour une 2 nde SEN-MELEC «production» à 30 élèves, vous aurez : 30 × 13,5/20 soit 20,25 h en plus. A vous de
décider, en conseil pédagogique, ce que vous souhaitez en faire. Elles sont utiles pour prévoir des dédoublements en
Enseignement Général, ainsi qu’en Enseignement Professionnel. Si vous avez un regroupement de deux sections différentes
en 1 ère par exemple, grille production, le calcul se fait en multipliant l’effectif prévu par le Rectorat par
6,75 et en divisant par 20. Inutile dans ces cas-là de dédoubler l’enseignement professionnel, les heures sont déjà
données par groupe d’atelier.
Troisième point : la mixité de publics !
De plus en plus, on voit apparaitre, ici et là, des effectifs «apprentis» dans nos sections ! Attention, ces effectifs ne
comptent pas pour le calcul des heures complémentaires ! Par contre, lorsqu’ils sont présents, leur emploi du temps doit
être à 35 h hebdomadaires, même si la classe sous statut scolaire dans laquelle ils sont intégrés a un emploi du temps à
30 heures. Ce sont généralement des heures d’enseignement général qui doivent être effectuées, pour «compenser» les
absences des apprentis lorsqu’ils sont en entreprise. Hélas, ces heures ne sont pas dans la DGH ; ce ne sont pas des
heures «postes». Vous devrez les effectuer en plus de votre service «normal» et votre employeur ne sera pas l’Education
Nationale, ce qui signifie un bulletin de salaire à part et des heures qui ne sont pas considérées comme des heures
supplémentaires et qui donc ne seront pas défiscalisées.
Le point positif, c’est que RIEN ne vous oblige à effectuer ces heures !
Pour conclure, nous devons exiger le strict respect des grilles horaires pour la rentrée 2021. La nouveauté c’est le
fléchage des 3,5 h sur Module insertion professionnelle ou poursuite d'étude ; pour le moment c'est trop vague, et le
Ministère nage dans un flou artistique qui nous inquiète et c’est pourquoi le SNETAA demande donc que le Ministère
clarifie cette nouveauté et surtout que l'on ne laisse pas une fois encore les collègues seuls face à cela ; nous
demandons un accompagnement sérieux et rapide pour éviter toutes les anxiétés qui nous remontent des établissements.
N’hésitez pas à participer à nos réunions en visioconférence et à nous contacter si vous avez besoin d’aide ou de précisions.
- Faire ses classes comme Stagiaire, plus qu’un parcours du combattant !
(par Christelle Bruneau et Jean-Luc Germaneau, membres du Bureau Académique)
A la suite des nombreuses rencontres avec les collègues débutant dans le métier, l’équipe académique du SNETAA FO tient à partager
leur vécu, extrêmement difficile, pendant leur année de stagiairisation.
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Rappelons que certains collègues ont un emploi du temps complet (celles ou ceux qui peuvent prétendre à une expérience
professionnelle) lorsque d'autres exercent à mi-temps. Toutes et tous n'ont pas les mêmes attentes, les mêmes envies, les
mêmes besoins de formation. Il en découle que ces collègues n'ont pas le même ressenti sur cette année de titularisation.
Cependant, des points communs existent, en particulier ce sentiment de maltraitance de l’institution à laquelle "les
nouveaux" ne sont pas préparés. Pire, certains parlent même de violence institutionnelle ! Comment alors démarrer
sereinement dans ce métier ?
Les INSPé aujourd’hui, autrefois les ESPé et même les IUFM, n’ont pas évolué en matière d’organisation de la formation ! Le
plus récurrent est cette gabegie de temps sur les routes académiques. Qui n'a pas fait 5 heures de route pour une
formation de 3 heures ? Quel stagiaire n'a pas eu à se rendre à l'autre bout de l'académie pour suivre la formation à 14
h quand il termine ses cours à midi ? Quel stagiaire n'a eu comme repas de midi qu'un sandwich froid englouti sur la
route ? Tout ça orchestré avec l’infantilisation et la menace permanente d’être défalqué si une absence à l’une de ces
formations est constatée ! Quand ces efforts sont récompensés par un contenu intéressant, des connaissances
supplémentaires, un point de vue qui engage une réflexion personnelle, on se dit que cette dépense d'énergie est louable.
On rentre chez soi satisfait, content, avec le sentiment d'avoir avancé... Mais c’est loin d’être toujours le cas ! Non
content de passer sa vie sur la route, le collègue stagiaire doit aussi penser, un peu, sans réelle expérience
pédagogique parfois, à préparer au mieux ses cours pour mener ses élèves à la réussite !
Pour preuve, les collègues à mi-temps ont un travail universitaire énorme à fournir pour valider ce fameux Master MEEF qui
leur ouvre les portes du professorat : cours à suivre impérativement, TD, devoirs à rendre, mémoires,... L'année étant
validée par un diplôme de niveau 7 (anciennement I), il est normal et concevable de demander ce travail à des étudiants
qui aspirent à ce niveau de qualification. Cependant il ne faut pas oublier le travail d'enseignant qu'ils doivent aussi
assumer : 9 heures de cours à préparer, c'est au minimum autant de préparation. Il semble que les concepteurs et
responsables des formations des enseignants de INSPé aient oubliés que les stagiaires ne sont pas que des étudiants en
master, mais qu'ils sont aussi des enseignants en responsabilité de leurs classes. Pourquoi ne pas prolonger d'une
année la formation des enseignants qui, pendant la première année post-titularisation, pourraient suivre plus sereinement
des modules de formation choisis avec finesse en fonction des besoins ressentis par chacun ?
Les collègues à temps plein sont peut-être moins sollicités, mais cela dépend aussi des corps d'inspection qui, pour
certains, encouragent vivement, et c'est un euphémisme, les stagiaires à suivre tel ou tel module. Quid de ces collègues,
qui certes ont un peu plus d'expérience, mais qui savent déjà (?) qu'aller à l'encontre de l'avis de l'inspecteur, c'est
se mettre potentiellement dans une situation difficile pour l'avenir. Rappelons qu'ils sont en charge de 18 heures de
cours, donc à minima de 36 heures de travail par semaine. Je vois certains collègues sourire en se disant que l'avenir
leur montrera que ces 36 heures de travail par semaine ne sont pas suffisantes si on a un peu de conscience
professionnelle. En plus de cette problématique, ces collègues ont une vie professionnelle antérieure, des contraintes
personnelles (conjoint en CDI, enfants scolarisés, emprunts, impôts,...) qui se heurtent violemment à la réalité du
reclassement qui tarde, qui tarde, qui tarde... Certains perdent la moitié de leurs revenus sur les premiers mois, sans
bien sûr, perdre la moitié de leur frais : des frais en plus pour les déplacements, l'hébergement... Ils sont alors
obligés de se battre (mendier ?) pour obtenir une avance pour simplement leur permettre de vivre. Il y aura rétroactivité
sur le salaire me direz-vous. Certes, mais en attendant les échéances elles ne sont pas modulables !
Toutes ces problématiques impliquent un profond et légitime questionnement qui, pour certains, n'imaginaient pas le métier
d'enseignant ainsi. Quelle n'a pas été ma surprise lorsqu'un collègue stagiaire m'a questionné, sur la démarche à suivre
pour changer de Ministère... ou encore un autre arrivant d’un autre Ministère motivé plus que jamais à la rentrée et qui
maintenant, en quatre mois, cumule toutes "les galères" sans mauvais jeu de mots... n’est même plus certain de poursuivre
si l’équilibre entre vie professionnelle et vie de famille n’est pas possible... Il y a là, sans aucun doute, une
problématique que se refusent de voir les responsables, et tous les acteurs qui participent à la mise en place et à la
conception de la formation des enseignants. La seule réponse apportée par l'institution est que l'année de
titularisation est dense, intense, soutenue. Mais jamais aucune interrogation ne pointe dans leurs esprits. Les
stagiaires se plient, bon gré mal gré, aux demandes institutionnelles leur mal être étant de plus en plus prégnant.
Reste un problème pour nous, professeur de lycée professionnel, et plus particulièrement les collègues d'enseignement
professionnel, qui ne rentrent dans aucune case des maquettes de formation des professeurs. Alors, ici ou là, on tente
tant bien que mal de les intégrer aux formations prévues. Malheureusement, combien de nos collègues nous parlent d'un
sentiment d'abandon, de solitude, d'être livrés à eux-mêmes...
Enfin, en cette année particulière, il serait souhaitable que chaque stagiaire connaisse au plus tôt, et dorénavant au plus
vite, les modalités d'évaluation de fin d'année, et plus particulièrement concernant cet oral, dont tout le monde parle,
mais qui reste dans un flou absolu... enfin espérons pas pour tout le monde !
Le SNETAA FO demande à ce qu’il y ait une formation spécifique avec des formateurs spécifiques pour tous les PLP !
Le SNETAA FO s’oppose au mode de recrutement par la Masterisation purement dogmatique !
Le SNETAA FO dénonce l’utilisation des stagiaires comme des moyens d’enseignement ! Le SNETAA milite toujours pour une
entrée progressive des stagiaires dans le métier.
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- Vendredi 19 février
- ouverture du serveur LILMAC pour la saisie des vœux de mut intra pour les contractuels (fermeture le 6 avril).
- Jeudi 4 février
- le SNETAA FO est reçu en audience par le Secrétaire Général, la DRH, la DAFPIC, la DOSES.
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