- Journal Académique n°213, numéro spécial CPE et AED
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- AED, un statut qui semble évoluer. Réalité ou maintien de la précarité ?
(par Florence VICENZI, Correspondante Académique CPE, SNETAA FO de l’Académie de Poitiers)
Après l'arrêté du 15 décembre 2021 permettant aux AED de faire des heures supplémentaires rémunérées, après le vote
de l'Assemblée Nationale le 20 janvier 2022, le Sénat doit se pencher sur « la Loi visant à lutter contre la précarité
des accompagnants des élèves en situation de handicap et des assistants d'éducation».
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Mais comment la seule rémunération des heures supplémentaires pourrait-elle répondre aux attentes légitimes des AED ?!
Comment la rémunération d’un temps travaillé pourrait à elle seule répondre aux besoins et revendications des AED
qui ont des emplois précaires, qui travaillent 41h par semaine et qui ne bénéficient d’aucune formation pour accomplir
leurs missions ?
Ce qu’il faut c’est une revalorisation de leur salaire, une amélioration des conditions de travail et un environnement
de travail satisfaisant !
Pour répondre aux revendications pour mettre fin à la précarité des contrats, la possibilité est désormais donnée au
Chef d'établissement de « Cdiser » des assistants d'éducation au terme de leur six ans d'exercice dans un EPLE.
Cdéisation … oui sur quel temps de travail ?
La proposition de loi adoptée par l'Assemblée Nationale modifie l'article L.916-1 du Code de l’Éducation, « un décret
définit les conditions dans lesquelles l'état peut conclure un contrat à durée indéterminée avec une personne ayant
exercé pendant six ans en qualité d'assistant d'éducation, en vue de poursuivre ses missions ».
La Cdéisation des AED sonnera-t-elle la fin de la précarisation des contrats ?
Cette mesure, si elle résout en partie la question de la précarité des AED, ne règle pas tout.
En effet, les AED sont déjà soumis au bon vouloir des directions que ce soit au niveau de leurs missions, de leur
temps de travail et de leur charge de travail.
Comment ne pas imaginer que des directions d’établissement ne continueront pas à faire du chantage à l’emploi plaçant
de fait ces personnels dans une nouvelle forme de précarisation et par extension de soumission ?
Car le responsable hiérarchique des AED est le Chef d'établissement. Les CPE n’ont qu’une autorité fonctionnelle.
Le terme de chef de service communément employé est totalement erroné car il n'est pas inscrit dans la circulaire de
missions du Conseiller Principal d’Education qui « Sous l'autorité du chef d'établissement et éventuellement de son
adjoint [...] exercent leurs responsabilités éducatives dans l'organisation et l'animation de la vie scolaire,
organisent le service et contrôlent les activités des personnels chargés des tâches de surveillance. » (Circulaire
DGRH B1-3 n° 2015-139 du 10 août 2015).
Pas de chef de service, une autorité fonctionnelle déléguée par le Chef d’établissement.
Face à cette dérive managériale comment les AED peuvent-ils pleinement s'inscrire dans une dynamique collective ?
Qui peut s’étonner qu’un AED dont le contrat débute le 1er septembre sans être formé et n’ayant aucune connaissance
professionnelle du monde éducatif ne soit pas immédiatement opérationnel ? Alors que les AED sont indispensables à la
bonne marche de nos établissements et exercent des missions qui doivent être pleinement reconnues et valorisées,
pourquoi ne peuvent-ils pas bénéficier de formations sur l'approche de l'adolescent, la prise en charge des situations
de conflits, les conduites à risque, le décrochage, la gestion d'un internat et ce qui prime la mise à distance émotionnelle ?
Ensemble, exigeons que les AED bénéficient de formation sur le temps de travail !
AED, des professionnels non reconnus...
Les AED ont été peu mis en avant sur la période de crise sanitaire alors que dès la reprise en mai 2020 ils ont été
les plus exposés :
◦ Surveillance des selfs avec l'ensemble des élèves, des personnels et commensaux sans masque,
◦ Surveillance des dortoirs des internats où, on le sait, la tolérance quant au non-port du masque par les internes était admise.
◦ Les AED ont dû continuellement procéder à des réajustements avec les élèves qui pour bon nombre adoptaient une posture
de défi sur le port du masque.
Le tout sans obtenir la mise à disposition de masques FFP2 en dépit de demandes fortes de ces personnels.
Si le 14 mars 2022 un allégement des mesures sanitaires est applicable dans les établissements scolaires, la rentrée 2021 a
été marquée par une gestion difficile des vies scolaires du fait des arrêts maladie des AED pour Covid 19. En professionnels
impliqués, ils ont su se mobiliser et assurer au maximum le bon fonctionnement des établissements souvent au détriment d'un
sentiment d'épuisement.
Les AED, des professionnels non considérés.
Les grèves des 17 et 27 janvier et du 8 février ont mis dans la lumière ces personnels trop souvent oubliés au sein de
l’Éducation Nationale et ont permis aux AED d’exprimer, en plus des revendications salariales, leur épuisement professionnel
et le manque de reconnaissance de leur travail. Ils ont porté avec détermination des revendications sur le salaire, sur les
conditions de travail et l'exigence d'une baisse du temps de travail.
Les AED, acteurs indispensables à nos établissements.
La loi n° 2003-400 du 30 avril 2003 mentionne « exercer des fonctions ». Les AED exercent bien des fonctions, des fonctions
indispensables, mais qui ne sont pas reconnues à leur juste valeur. Leur rôle est primordial et leur place est centrale :
◦ Régulateurs des tensions,
◦ Vigies de la sécurité des biens et des personnes,
◦ Acteurs du soutien scolaire et de la préparation des élèves au DNB et à l'ASSR,
◦ Associés aux projets sportifs, culturels, pédagogiques et artistiques.
Les AED sont les piliers et la garantie d'un fonctionnement homogène. Ils sont sollicités dans certains établissements pour
surveiller les examens du CAP, du bac professionnel (principe de réalité des périodes d'examen où les enseignants sont aussi
monopolisés sur les jurys d'examen ce qui entraine donc une pénurie de surveillants de salle).
A ce titre, les AED réquisitionnés doivent avoir un ordre de mission délivré par le Rectorat. De plus, aucune surveillance
de CCF n'est à prendre en charge par un AED, cela relève des obligations pédagogiques de l'enseignant.
Les AED font partie de la communauté éducative et pédagogique.
Leurs revendications sur la reconnaissance de leur métier et sur la sécurisation de leur carrière sont légitimes.
... et oubliées dans les revendications.
Il arrive encore que les AED soient contraints de faire des semaines de 51h pour raisons de service afin de palier à des
absences de collègues (remplacement sur une nuitée par exemple).
Trop souvent, faute de moyens humains suffisants, les AED doivent surveiller deux étages dans les internats, ce qui crée
inévitablement un surcroît de travail et engage leur responsabilité professionnelle en cas de problèmes.
Le jeu de chaises musicales dans les remplacements des nuitées amène les CPE à appauvrir le présentiel sur la journée.
Rappelons que les AED ont un battement de 10h entre chaque service. Les vies scolaires peu dotées en moyens de surveillance
sont alors sous pression. Le CPE se retrouve à devoir assumer le travail de l’AED en plus de sa charge de travail pour
permettre le bon fonctionnement de l’établissement.
Qui au sein de l’Education Nationale accepterait de telles conditions de travail !
Mais quelles revendications possibles pour des personnels isolés dans les établissements ?
Comment exprimer un refus sans s’exposer à un non-renouvellement du contrat de travail ?
Les AED doivent faire face au brouillage et à la multiplication des missions?
Souvent les AED s'interrogent sur le fait d'être si peu consultés sur des propositions d'amélioration de leur espace de
travail, le temps réparti aux tâches à réaliser et à la considération sur le côté anxiogène d'un cadre professionnel où
la gestion de l'urgence prime.
Le glissement de tâches alourdit bien souvent le quotidien des AED.
Ils dénoncent souvent une charge de travail trop lourde et dans certaines vies scolaires, ils s'étonnent d'être des
« adjoints » de CPE.
Depuis la circulaire n° 2008-108 du 21-8-2008, les tâches des AED se sont élargies : « Ce sont toutes les missions autres
que celle d'appui aux personnels enseignants pour le soutien et l'accompagnement pédagogiques prévue au 2° de l'article 1er
du décret du 6 juin 2003 modifié »
Ainsi, apparait ainsi la notion de AED - référent de classe : « Être référent d’une classe ou d’un niveau en collaboration
avec le CPE (suivi des absences, participation au conseil de classe) ».
◦ Quel signal envoyé au CPE qui a la charge d'assurer le suivi des classes ?
◦ L'AED est-il une extension du CPE ?
◦ Comment un AED peut-il être présent au conseil de classe alors qu'il fait déjà 41h par semaine ?
◦ Ajout d'heures hebdomadaires ?
◦ Quelle responsabilité ?
De même, trop souvent dans nos établissements, il est demandé aux AED de remplir des tâches qui dépassent largement le
cadre de leurs missions (aménagement de salles, manutention, port de charges, déplacement de mobilier, …).
Un positionnement des CPE dans la gestion des AED qui questionne.
Quand les AED demandent une clarification du positionnement des CPE : le CPE est-il un gestionnaire de ressource humaine,
un accompagnateur dans les missions des AED, un atout bienveillant ou un exécutif dont le besoin organisationnel prévaut
sur les relations interpersonnelles ?
Le couperet lié au renouvellement de contrat induit par la relation entre le CPE et l'AED fausse la qualité d'un exercice
professionnel où le manque de formation au sens large (formation sur une année par session et thématique définie) masque
les besoins et les font taire.
Si la régulation est nécessaire sur bien des points, il appartient au Chef d’établissement, recruteur et supérieur
hiérarchique des AED de poser ses attentes, préciser les axes prioritaires de travail. C’est à lui de rencontrer les
personnels exerçant sous son autorité et d'investir le champ relationnel et de connaissance d'un personnel exerçant sous
son autorité.
La réforme du décret 86-83 et la circulaire du 20 octobre 2016 précisent que l'entretien professionnel est réalisé par le
Chef d’établissement, supérieur hiérarchique direct et recruteur Lors des entretiens dits d'entrée dans la fonction, à
mi-parcours de l'année, les AED devraient être reçus par le Chef d’établissement en présence du CPE. Malheureusement,
trop souvent cet entretien est mené par le CPE seul.
La question de l'entretien professionnel est primordiale car il est souvent associé à une possibilité d'avancement de
carrière. Mais actuellement, quel avancement de carrière dans le statut des AED ? Aucun ! Plus encore, il peut être un
moyen de coercition afin d’obtenir des concessions de la part de l'agent : acceptation d'heures supplémentaires,
acceptation de remplacement...
L'entretien doit s'inscrire dans une volonté d'amener les acteurs de la vie scolaire à une réflexion dans une optique
d’amélioration de la vie scolaire dans l'intérêt de tous. C’est d’ailleurs ce que stipule le décret du 16 septembre 2014
stipule : « La valeur des agents sera appréciée par un entretien professionnel. Mettre en valeur, comprendre le manque
de motivation, accompagner les besoins ».
Des pressions au renouvellement du contrat de travail.
Les AED dénoncent les pressions sur le renouvellement de leur contrat de travail qu’ils subissent dans l’exercice de
leur service.
Ce chantage à l’emploi et cette insécurité sont inacceptables et d'une violence rare.
Mais ces pressions ne sont pas les seules. Des AED ont expliqué devoir trouver eux-mêmes un remplaçant quand ils sont
absents, notamment pour maladie avec arrêt de travail.
Cette culpabilisation de l’absence est intolérable et particulièrement choquante !
Tout cela se passe dans un contexte où les moyens humains s’amenuisent continuellement.
Pour stabiliser les équipes il faut permettre à chacun d’exercer ses fonctions sans ressentir une pression à la perte
de l'emploi. Museler les professionnels ne permettra jamais de permettre ce qui est fondamental pour obtenir un climat
serein au sein de nos établissements : l'investissement, la compréhension de ce qui délimite nos missions, partager
des valeurs communes.
C'est dans l'arbitrage du Chef d’établissement que peuvent se construire les repères de nos collègues AED. Un arbitrage
structurant, bienveillant et motivant.
L’autoritarisme ne mobilisera jamais les énergies mais faire autorité à l'inverse mobilise les savoirs pour le bien de
tous...
Difficile pour les AED de trouver leur place.
Quel est le temps accordé à la formation des AED jetés dans l'arène des rentrées scolaires et dont les manquements sont
principalement liés à une méconnaissance du système éducatif ?
Les réunions de vie scolaire pour harmoniser les pratiques ne sont pas assez nombreuses et dans certains établissements
avec une autorité descendante du CPE, sans véritable temps d'échanges et d'écoute.
S'inscrire dans un processus de communication ce n'est pas réduire le temps où la personne objet de l'entretien peut
s'exprimer. Il est de la compétence propre du chef d'établissement de mettre en place ces entretiens professionnels.
Pour stabiliser les équipes il faut permettre à chacun d’exercer ses fonctions sans ressentir une pression à la perte
de l'emploi. Museler les professionnels ne permettra jamais de permettre ce qui est fondamental pour obtenir un climat
serein au sein de nos établissements : l'investissement, la compréhension de ce qui délimite nos missions, partager
des valeurs communes.
C'est dans l'arbitrage du Chef d’établissement que peuvent se construire les repères de nos collègues AED. Un arbitrage
structurant, bienveillant et motivant.
L’autoritarisme ne mobilisera jamais les énergies mais faire autorité à l'inverse mobilise les savoirs pour le bien de tous...
Tout cela se passe dans un contexte où les moyens humains s’amenuisent continuellement.
Les moyens ne prennent pas en compte la réalité de terrain et les besoins à pourvoir.
Les missions des AED augmentent et les obligations des AED poursuivant leurs études rendent difficile le fonctionnement
de la vie scolaire.
C'est une réalité pas une fatalité. Il faut des postes d’AED supplémentaires dans les vies scolaires qui subissent
toutes une diminution de moyens. En lycée professionnel, le développement exponentiel des apprentis en bac pro et CAP
n’est pas pris en compte par la DGH pour les moyens alloués pour les postes d’AED.
Comment assurer la sécurité des lieux et des personnes avec un nombre insuffisant d'acteurs de terrain ? La présence
des AED est gage d'occupation de terrain. Un terrain scolaire non occupé par manque de personnels fragilise l’établissement.
Des moyens supplémentaires sont nécessaires afin d’augmenter les postes d’AED et de CPE. Les dotations doivent tenir compte
des besoins.
Les temps partiels représentent la majorité des recrutements d’AED, les repas pris sur le temps de travail du midi, du soir
et du petit déjeuner sont à la charge des AED alors qu'ils surveillent les élèves ! Réveillons-nous car la pénurie des
candidatures avance d'année en année.
POUR DES RECRUTEMENTS A LA HAUTEUR DES BESOINS.
- AP n°596
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- Journal Académique n°212
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- La GIPA reconduite pour 2022…
(par Jean-Paul Garribotto, membre du Bureau Académique)
La GIPA ou Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat du traitement indiciaire des fonctionnaires concerne tous les
fonctionnaires titulaires des trois versants de la fonction publique.
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Instaurée en 2008, la garantie individuelle du pouvoir d'achat résulte d'une comparaison établie entre l'évolution du traitement
indiciaire brut (TIB) détenu par l'agent sur une période de référence de quatre ans et celle de l'indice des prix à la
consommation (IPC hors tabac en moyenne annuelle) sur la même période. Si le TIB effectivement perçu par l'agent au terme de
la période a évolué moins vite que l'inflation, un montant indemnitaire brut équivalent à la perte de pouvoir d'achat ainsi
constatée est versé à chaque agent concerné.
Bien que la GIPA soit reconduite pour 2022, le versement de cette prime n'est pas encore connu, mais il pourrait être
officialisé dans le courant de l'été 2022. Elle concernera la période qui court du 31 décembre 2016 au 31 décembre 2021.
Pour savoir si vous devez percevoir cette année la GIPA 2021 qui concerne la période du 31 décembre 2016 au 31 décembre 2020,
le site de la fonction publique met à votre disposition un simulateur en ligne afin de calculer le montant de la prime à
laquelle vous pouvez avoir droit. Il suffit simplement d'indiquer votre indice majoré pour obtenir une estimation de son
montant automatiquement :
télécharger le simulateur de calcul GIPA.
Si vous êtes concernés, par cette prime, elle vous sera versée sans démarche de votre part.
Le SNETAA-FO soucieux de votre pouvoir d’achat demande une augmentation significative du point d’indice, qu’aucun agent
n’ait de salaire à temps plein inférieur au SMIC et que l’Etat ne puisse pas remettre en cause l’avancement de chaque
fonctionnaire garanti par son statut.
- L’action sociale n’est pas un comité d’entreprise privé !
(par Christelle Butraud, membre du Bureau Académique)
L’action sociale, individuelle ou collective, vise à améliorer les conditions de vie des agents publics...
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...dans les domaines de la restauration, du logement, de l’enfance, des loisirs, et peut aider dans certaines situations difficiles.
Elle est financée sur le budget de l’État et appartient aux personnels représentés par les organisations syndicales représentatives
qui siègent dans les instances. De plus, elle est gérée par le SRIAS (Section Régionale Inter Administrative d’Action Sociale) et
les ASIA (Aides Sociales d’Initiatives Académiques), instances statutaires entre autres. Si l’on peut « se réjouir » de la volonté
ministérielle de développer l’action sociale, nous ne pouvons que constater qu’en 2021, malgré une enveloppe de 400 millions, tous
les personnels n’ont pu en bénéficier, loin s’en faut !
En novembre 2021, en réponse à l’atelier du Grenelle « revalorisation », le Ministre de l’Éducation Nationale a imposé la création
de l’association loi 1901, Préau. Avec le dispositif Préau, le ministère décide d’organiser le transfert des prestations sociales
du public vers le privé sans communiquer sur quels fonds il va être financé, transformant ainsi l’action sociale en comité
d’entreprise privé !
Le SNETAA FO soutient sa Fédération pour que l’action sociale soit revalorisée financièrement et le retrait du dispositif PREAU.
Qui est éligible à l’action sociale ? Tous les personnels de l’Éducation Nationale, y compris les AESH et les AED.
Quelles prestations ? Chèques vacances, restauration, prêts, aides sociales, aide à l’installation, SRIAS (vacances), handicap.
* Pour les AESH et les AED, l’aide à l’installation est en projet avec l’extension de réservation de parcs de logements, et en
2023 sera étudiée l’aide à la parentalité pour les 6-12 ans.
- Quelques éléments à retenir du congrès académique du SNETAA FO du 17 mars 2022, à Poitiers
(par Jean-Pierre Ardon, membre du Bureau Académique)
Le congrès académique s’est réuni dans le cadre de la préparation du congrès national du SNETAA FO prévu en mai 2022.
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Le congrès académique est formé du conseil syndical académique (fixé par le règlement intérieur académique) et des délégués
de section, à jour de cotisation pour participer aux votes, et du Secrétaire Général du SNETAA ou son représentant.
Une liste d'émargement est proposée aux participants et participantes.
On y débat et on vote sur les différents rapports nationaux et académiques : rapport d'activité national du secrétaire général
(son représentant Max-Pedro Sanchez), rapport financier national du trésorier national, rapport d'activité académique de la
secrétaire académique, rapport financier académique du trésorier académique (Stéphane Contamines).
Tous adoptés à l’unanimité.
* Les instances académiques à renouveler : le conseil syndical académique qui vote ensuite le nouveau bureau académique qui
désigne ensuite le secrétariat académique et le trésorier académique.
* Les délégués académiques (3) proposés par la Secrétaire Académique pour faire partie de la délégation de l'Académie au
congrès national.
Enfin l’après-midi fut consacré à 3 commissions permettant un échange direct dans les différents groupes, puis avec le congrès :
pédagogie et structures pédagogiques ; remplacements, contractuels et TZR ; l'ASH : SEGPA, EREA et AESH.
Une commission Retraités s’est aussi réunie.
Pour d’autres informations contacter votre Secrétaire Académique, Bénédicte Moulin, élue lors de ce congrès.
- EREA : Petit rappel
(par Françoise Bureau, membre du Bureau Académique)
Les professeurs d’enseignement général en EREA sont des PLP pour les enseignements de niveau V.
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Comme le précise la circulaire 2017-076 du 24-4-2017, les EREA (Etablissements Régionaux d’Enseignement Adapté) et les LEA (lycées
d’enseignement adapté) sont des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE). Les LEA du second degré dispensent un
enseignement général et professionnel adapté conduisant à des diplômes de niveau V.
Les formations dispensées dans ces établissements sont organisées en référence aux enseignements du lycée professionnel (LP)
et permettent à minima d’acquérir une qualification au moins de niveau V.
Le statut des PLP s’applique pour les professeurs d’enseignement professionnel mais aussi pour les professeurs d’enseignement
général. En référence au décret 92-1189 du 6-11-92 modifié par celui du 28-07-2009 « …Les professeurs de lycée professionnel
participent aux actions de formation, principalement en assurant un service d'enseignement dans leurs disciplines respectives.
Ils exercent principalement dans les classes ou divisions conduisant à l'acquisition des certificats d'aptitude professionnelle… »
Pour tout complément d’information contacter le SNETAA FO.
- Du coté de I Prof
(par Jean-Luc Germaneau, Membre du Bureau Académique)
Attention ! Le Rectorat communique depuis un certain temps systématiquement par I Prof.
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Il est important de consulter régulièrement cette messagerie afin de ne manquer aucune information qui pourrait être utile
pour votre carrière.
Pour accéder à I Prof, connectez-vous à l'Intranet du site académique (https://www.ac-poitiers.fr/), dans l'onglet "Accès rapide",
cliquez sur "Intranet académique", authentifiez-vous, dans la fenêtre à droite "Mes applications", cliquez sur I Prof (par ARENA)",
à gauche cliquez sur "Gestion des personnels", à droite, cliquez sur "I-Prof Enseignant", et enfin cliquez sur "Votre courrier" à
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- Lundi 4 avril
- 12 h : fermeture du serveur SIAM
- 12 h : ouverture du téléchargement de la confirmation de demande de mutation sur SIAM
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